Albert Rösti. Le Conseil fédéral – sous le nouveau magistrat UDC – propose d’abaisser la Redevance radio-télévision de 335 à 300 francs. Exonération des entreprises à la hausse. En revanche, le Gouvernement rejette l’initiative pour la réduction de cette redevance à 200 francs. Ses promoteurs visent le service public SSR. On y trouve l’UDC, une partie du PLR, l’Union suisse des arts et métiers. Albert Rösti, ancien président UDC, figure parmi les signataires. Conseiller fédéral, il la combat. Ses répercussions sur la Suisse des 4 Langues seraient massives.
L’Exécutif renonce aussi à un contreprojet – constitutionnel ou législatif. Il choisit l’ordonnance. La Concession à la SSR, elle, est prolongée jusqu’en 2028. Budget SSR réduit. Invitation lui est adressée de se concentrer sur les prestations audiovisuelles, moins sur les prestations « textes ». Au Parlement, certains élus proposeront un contreprojet à l’initiative. Rappels. En 2015, le Peuple accepte de justesse une révision de la Redevance. 50,1%. 6,5 Cantons sur 23 la sauvent. Dont Genève, Vaud, Neuchâtel, Jura, Fribourg, Grisons, Bâle-Ville. En 2018, l’initiative « No-Billag » contre toute redevance est balayée. 71,6%. Cantons unanimes. Centriste Doris Leuthard au gouvernail.
1931. La SSR est fondée. Elle est perçue par beaucoup comme un ciment de la Suisse des 4 Langues. Pas par tous. La SSR a aussi des ennemis. A droite et en Suisse alémanique surtout. UDC. Certains PLR. Moins au centre et à gauche. Albert Rösti, lui, est vu comme un UDC peu dogmatique. Son parcours est très observé.