Suisse-Taiwan. Visez le 13 janvier. L’île démocratique chinoise tient élections. La Présidente Tsai Ing-Wen ne peut pas se représenter. Trois concurrents se mesurent. L’un pour le Parti progressiste-démocrate de la Présidente sortante (Lai Ching-Te). L’autre pour le Kuomintang (Hou Yu-Ih). Le troisième pour le Parti populaire taiwanais (Ko Wen-Je). Taiwan devient démocratie pluraliste dans les années 1970 et 1980. Loi martiale levée en 1987. Taiwan, de fait, est indépendante de la Chine depuis 1949. Cette Chine reste autoritaire. Président Xi Jinping. Elle considère Taiwan comme une province rebelle et la menace. Taiwan, elle, est liée aux Etats-Unis de Joe Biden. Tensions.
La Suisse de Viola Amherd? Ses relations avec Taiwan passent par des canaux privés. En 1950, la Confédération – alors sous Max Petitpierre – noue des relations officielles avec la Chine de Mao Tsé-Toung. Et avec elle seule. C’est la Chine qui l’impose. A la Suisse et au monde. Situation rare. Elle reste de mise en 2024. Même les Etats-Unis de Joe Biden s’y soumettent.
Cette élection du 13 janvier est un symbole. Taiwan démocratique, Chine autoritaire. La Suisse, pas plus que d’autres démocraties, ne peut jouer l’indifférence. En cas d’attaque de la Chine sur Taiwan, elle ne pourrait pas ne pas réagir. Cette situation rappelle l’agression de la Russie de Poutine contre l’Ukraine de Zelensky. Taiwan – symbole fort.