15 et 16 juin. Le Bürgenstock, Vladimir Poutine et ses « amis complaisants ».

Bürgenstock 15 et 16 juin – quels participants? La Conférence sur la paix en Ukraine organisée par la Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis approche. 160 invitations en gros. Une cinquantaine de réponses positives. Une « bonne base », dit-on. Europe bien représentée. « Sud global » moins. Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Arabie saoudite et d’autres sont espérés.

La Russie de Vladimir Poutine n’est ni intéressée, ni invitée. Pour le moment. Or, le pays agresseur de l’Ukraine, c’est elle. Il faudra bien l’impliquer. Mieux! La Russie de Poutine dispose dans le monde de nombreux Gouvernements complaisants à son égard. Les votes de l’ONU sur la guerre en Ukraine le rappellent. On en trouve même dans l’Union européenne des 27 d’Ursula von der Leyen. Hongrie de Viktor Orban. Slovaquie de Robert Fico (cible d’un attentat). D’autres. Ou parmi les candidats à l’Union. Serbie d’Alexander Vucic. Géorgie de la très européenne Salomé Zourabichvili (dont le Parlement vote une « loi russe » sur les influences étrangères). On en trouve aussi dans l’OTAN des 32. Ce sont parfois les mêmes.

Alors? Ces amis complaisants de la Russie de Poutine peuvent-ils saboter la Conférence du Bürgenstock? Sont-ils en mesure, au contraire, d’en assurer la bonne marche? Voire le succès? Car la Russie, même absente, n’y sera pas seule. Ses amis complaisants, au mieux, pourraient ouvrir des pistes inconnues jusqu’à présent. Peut-être seront-ils utiles. Peut-être pas. On verra?