Bürgenstock – 15 et 16 juin. Joe Biden, Président des Etats-Unis, sera-t-il là? La Conférence pour la paix en Ukraine aurait-elle un sens sans le Chef de la première puissance mondiale? Pour le moment, aucune voix autorisée ne confirme. Ni l’ambassadeur des Etats-Unis en Suisse Scott Miller, ni personne (« SonntagsBlick »). Rumeurs. Une soixantaine de réponses positives – sur quelque 160 invitations – seraient annoncées. Pendant ce temps, dans la guerre en Ukraine, les forces russes de Vladimir Poutine marqueraient des points.
La venue d’autres acteurs de première grandeur reste tout aussi incertaine. C’est le cas du Chinois Xi-Jinping. Or, la Chine jouerait un rôle décisif dans le soutien à l’effort de guerre du Russe Poutine. Xi et Poutine, deux autoritaires, se disent amis. Quant à Poutine, il ne serait ni intéressé ni invité à la Conférence du Bürgenstock. L’agresseur de l’Ukraine, c’est pourtant lui. La Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis doit-elle s’inquiéter?
Tout cela témoigne, en 2024 encore, de la place unique occupée par les Etats-Unis de Joe Biden. OTAN. Ukraine-Russie. Israël-Palestine. Iran nucléaire (dont le Président Ebrahim Raïssi se tue dans un accident d’hélicoptère). Chine, Taiwan et la région. Corée du Nord nucléaire. On en oublie. 1900. Les Etats-Unis deviennent première puissance mondiale. Cela dure. En plus, Joe Biden, le 5 novembre, doit affronter Donald Trump dans un duel incertain. Alors, le Bürgenstock.