Iran. Le Président Ebrahim Raïssi se tue dans un accident d’hélicoptère. C’est l’un des « durs » du régime. Ali Khamenei est son « Guide Suprême ». Tous deux jouent un rôle clé dans la répression. Arrestations. Nombreuses victimes. Exécutions. Le décès en 2022 de la jeune Kurde Mahsa Amini en détention est un catalyseur. La police des moeurs l’arrête pour port du voile « inapproprié ». Violences policières évoquées. Mort de Mahsa Amini.
La Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis, face à l’Iran d’Ali Khamenei et de feu Ebrahim Raïssi, mène une politique compliquée. 1979. Révolution islamique. Ambassade des Etats-Unis occupée. Rupture des relations Iran-Etats-Unis. 1980-1981. La Suisse accepte de représenter les intérêts américains en Iran (et le Pakistan les intérêts de l’Iran aux Etats-Unis). Ces « bons offices » continuent. Le programme nucléaire attribué à l’Iran en forme un chapitre explosif. 2015. Accord international. 2018. Sortie des Etats-Unis de l’accord sous Donald Trump. L’Iran pourrait rejoindre le « club » des puissances nucléaires. En font partie: Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord. Peut-être Israël. La diplomatie suisse, elle, transmet les messages.
Bons offices. Même l’assassinat de l’opposant iranien Kazem Radjavi de 1990 à Coppet (VD) n’y met pas un terme. La mort de Mahsa Amini et les troubles qui suivent pas davantage. Ce qui n’empêche pas la Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis de condamner ces violations des droits de l’homme. Des droits de la femme. Certains, en Suisse, voudraient un langage plus ferme encore.