Guerre russe au Bürgenstock. Droites d’Europe et nous. Chances de l’atome.

Guerre russe. La Conférence des 15 et 16 juin pour la paix en Ukraine organisée au Bürgenstock par la Suisse approche. Viola Amherd et Ignazio Cassis aux commandes. 90 des 160 pays invités auraient répondu « présents ». Forte participation de l’Europe. Kamala Harris, Vice-Présidente des Etats-Unis, annoncée. Participation plus clairsemée du reste du monde. Absence probable des pays proches de la Russie de Vladimir Poutine. Russie non invitée, mais non désireuse d’y participer. Or, c’est le pays agresseur de l’Ukraine. Cassis réfléchit aux moyens de l’impliquer. Courage.

Extrême- droite. Le succès des droites dures lors de l’élection des 6-9 juin du Parlement de l’Union européenne retentit fort en Suisse. L’Union reste son partenaire-clé. En plus, la Suisse et l’Union tentent à nouveau d’organiser leurs relations. Cela dit, les équilibres intérieures de la Suisse et de l’Union se rapprochent. Voyez l’UDC rénovée de Christoph Blocher. Elle a certes ses propres caractéristiques. Mais ses thèses et son public ressemblent en partie à ceux des droites dures de l’Union. Immigration. Souveraineté. L’UDC blochérienne y a souvent une bonne image. Troublant?

Energie nucléaire. Le triomphe du 9 juin en Suisse de la Loi sur l’électricité et des énergies renouvelables est peut-être une source d’inquiétude pour les partisans du retour du nucléaire. Ce sera le cas si les projets promis – hydrauliques, solaires, éoliens, etc – sont vraiment réalisés. Si ce n’est pas le cas, si les oppositions régionales se multiplient, ce pourrait être différent. Car l’énergie nucléaire est prisée pour sa neutralité en CO2. Le destin de l’initiative pro-nucléaire « Stop au Black-Out » en dira plus. Albert Rösti, Conseiller fédéral UDC, au pupitre.