France. Grande-Bretagne. Etats-Unis. Trois grandes démocraties historiques affrontent des élections à haut risque. La France – les 30 juin et 7 juillet. La Grande-Bretagne – le 4 juillet. Les Etats-Unis – le 5 novembre. 3 des 5 sièges permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Droit de veto. Armes nucléaires. Fondateurs de l’OTAN. Eux seuls sont capables de tenir tête aux régimes autoritaires dominés par la Russie de Vladimir Poutine et la Chine de Xi Jinping. Equilibres mondiaux en jeu.
Voyez la France des 30 juin et 7 juillet. Présidence centriste d’Emmanuel Macron en danger. Extrême-droite de Jordan Bardella et Marine Le Pen à l’assaut. Pro-Poutine. Elle pourrait décrocher le poste de Premier Ministre en 2024. La Présidence en 2027. Les performances des autres concurrents restent à vérifier. Prenez la Grande-Bretagne du 4 juillet. Les Travaillistes de Keir Starmer pourraient y déloger les Conservateurs de Rishi Sunak. A surveiller: les populistes anti-Europe de Nigel Farage. Suivez surtout les Etats-Unis du 5 novembre. Donald Trump contre Joe Biden. Trump – ami de Poutine. OTAN – à l’abandon. Ukraine – en détresse.
La Suisse? Que risque la patrie de Viola Amherd et Ignazio Cassis? A première vue, elle a plus d’amis que d’ennemis dans les trois grandes démocraties. Mais, si la Démocratie (avec un grand D), l’Etat de droit et les Droits humains s’y affaiblissent, c’est son propre avenir qui devient plus incertain. Etats-Unis, Grande-Bretagne et France – plus que Chine ou Russie – restent des références. Encore?