Match gauche-droite. Les votations fédérales des 22 septembre et 24 novembre en diront plus. 22 septembre. C’est la réforme de la prévoyance professionnelle, ou 2e pilier, qui domine. Un sondage lui attribue 45% de non, 30% de oui (Blick, USS, Université Franklin, Zurich). La réforme propose une réduction du Taux de conversion de 6,8% à 6% et une baisse des rentes. Compensation pour une partie des rentiers pendant 15 ans. Meilleur accès pour les femmes, les petits salaires, les gens à temps partiel. Gauche et syndicats contestent. L’initiative pour la biodiversité, l’autre objet du 22 septembre, témoignera de la forme actuelle des acteurs de l’environnement.
24 novembre. Les projets d’élargissement de routes nationales, dit-on, sont souvent des revendications de droite et de gens peu sensibles à l’environnement. On mesurera leur capacité de s’imposer. Les textes sur le droit de bail, la sous-location et les résiliations mettront aux prises milieux de propriétaires et de locataires. Avec le financement de prestations dans l’assurance maladie, on retrouve les acteurs « santé » du 9 juin. Tous ces thèmes font partie du match gauche-droite.
2023. Les élections fédérales se soldent par un bilan pluriel. Succès de l’UDC, du PSS, du Centre. Tassement du PLR, des Verts historiques, des Verts libéraux. 3 mars – triomphe de la gauche. Oui à la 13e rente AVS. Non à la retraite à 66 ans – et selon l’espérance de vie. 9 juin – scores plus diversifiés. Loi sur l’électricité gagnante. Gauche, centre et centre-droit unis. UDC écartelée. Initiatives « santé » et « vaccination » écartées. Le match gauche-droite, lui, continue.