Suisse-OTAN. L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ouvrira un Bureau de liaison dans la Genève internationale. Genève et Vaud consultés. Ouverture cet automne. Location dans le Centre de politique de sécurité de Genève. L’OTAN dispose déjà de pareils bureaux à New York et Vienne. S’opposent: des élus UDC et PSS, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSSA). Ce bureau ne touche pas les relations bilatérales Suisse-OTAN. Ces relations sont réglées, depuis 1996, par le Partenariat pour la paix de OTAN. Il s’y ajoute le Conseil de Partenariat euro-atlantique. Avec la guerre russe en Ukraine, le Conseil fédéral – sous Viola Amherd – souhaite resserrer ce lien.
La Suisse n’est pas membre de l’OTAN. Mais, dès sa création en 1949 sous la direction des Etats-Unis, elle bénéficie de sa protection. En 1949, la menace vient de l’Union soviétique de Joseph Staline. En 2024, c’est la Russie de Vladimir Poutine. Continuité?
Quelle neutralité suisse? Depuis l’après-guerre, elle penche en faveur de l’Occident démocratique. Donc, de l’OTAN: Elle seule est capable de tenir tête à l’URSS, redevenue Russie. Trois de ses membres – Etats-Unis, Grande-Bretagne, France – possèdent l’arme atomique. Ils occupent 3 des 5 sièges permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU. Avec droit de veto. Tout comme la Russie et la Chine. La Suisse elle-même fait partie en 2023-2024 du Conseil de Sécurité comme membre non-permanent. Bref, ce nouveau Bureau de liaison de l’OTAN à Genève ne vient pas seul.