Interdiction des armes nucléaires. Le bras de fer pour ou contre le Traité de 2017 continue. L’UDC ne soutiendra pas le Traité. Ou plus (Tamedia). Du coup, elle reviendrait à sa position initiale. Motifs? Resserrement du lien Suisse-OTAN. Guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine. Interview de l’UDC Franz Grüter. Influence du Conseiller fédéral Guy Parmelin. Jusqu’à présent, c’est surtout le Parlement qui pousse à l’adhésion au Traité de 2017. Dès 2018. Motion Carlo Sommaura (PSS GE). Oui du Conseil national (100/86). Oui du Conseil des Etats (24/15). Le Conseil fédéral, lui, freine. Pour le contourner, les partisans du Traité lancent une initiative. Le Traité d’interdiction de 2017 entend consolider le Traité de non-prolifération de 1968. La Suisse adhère au plus ancien. Et à lui seul.
93 pays signataires. 70 ratifications. Le Traité d’interdiction des armes nucléaires de 2017 n’est soutenu par aucune des puissances nucléaires. Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord. Ni par Israël (puissance nucléaire non confirmée). Ni par l’Iran (qui chercherait à le devenir). Trois de ces puissances – Etats-Unis, Grande-Bretagne, France – font partie de l’OTAN. Une acceptation du Traité d’interdiction pourrait entraver un rapprochement Suisse-OTAN. Rappel. Dès 1996, la Suisse adhère au Partenariat pour la Paix de l’OTAN. Elle a un pied dedans. Match indécis?