Nucléaire. L’interdit doit sauter. Rösti 2017-2024. Climat. Ferme avec l’Europe.

Nouvelles centrales nucléaires? Le Conseil fédéral – sous l’UDC Albert Rösti – souhaite biffer l’interdiction inscrite dans la Loi. Vote populaire 2017. Oui 58,2%. Ce serait par un contreprojet indirect à l’initiative « Stop au black-out ». Option à long terme. Car la situation change. Guerre en Europe. Croissance de la population suisse, des besoins en électricité. Energie nucléaire favorable au Climat. La position de Rösti lui-même vaut le coup d’oeil. En 2017, Président de l’UDC, il figure parmi les opposants à la Loi. Contre l’interdiction de nouvelles centrales nucléaire. En 2022, il est élu au Conseil fédéral. Continuité?

Problème? La Suisse ne construit plus de nouvelle centrale nucléaire depuis 1984. Pause de 40 ans. Plusieurs événements y poussent. 1969. Accident de Lucens. 1975. Manifestation de Kaiseraugst. 1979. Accident de Harrisburg (USA). D’autres suivent. 1986. Accident de Tchernobyl (Ukraine/URSS). 2011. Accident de Fukushima (Japon). La gestion des déchets nucléaires divise.  2011 toujours. Le Conseil fédéral propose une sortie lente du nucléaire. 2017. Le Peuple dit oui. 2019. Mühleberg s’arrête. 2024. Restent Beznau 1 et 2, Gösgen, Leibstadt. Tant qu’elles sont sûres.

Aînées pour le Climat? Le Conseil fédéral conteste l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme contre la politique suisse. Car cet arrêt ignore de récents développements. Loi « Electricité ». Nouvelle Loi CO2. Il minimise les efforts de la Suisse. Cela dit, le ton du Gouvernement est plus conciliant que celui d’une majorité du Conseil des Etats et du Conseil national. Il confirme sa fidélité au Conseil de l’Europe (adhésion 1963) et à la Convention européenne des droits de l’homme (adhésion 1974). Accalmie?