Initiatives, référendums, signatures. Faussaires dénoncés. Démocratie attaquée.

Initiatives et référendums – clés de la démocratie suisse – sont-ils menacés par des faussaires? Signatures douteuses. Plaintes pénales. Entrée en action du Ministère public de la Confédération. Enquête Tamedia. Lausanne et le Canton de Vaud en seraient le coeur. Des entreprises spécialisées dans la récolte de signatures contre rémunération sont évoquées. Incop. Pôle Swiss. Alertes à Berne, à Zurich, ailleurs. Noémie Roten, Coprésidente du Comité d’initiative « Service Citoyen », joue un rôle majeur dans ce combat anti-faussaires. Son initiative veut remplacer le Service militaire obligatoire des hommes par un Service communautaire pour toutes et tous. Cette initiative ne serait pas épargnée.

Onze initiatives populaires sont suspectes de fraudes lors de la récolte de signatures. Dont Stop au blackout. Neutralité. Pas de Suisse à 10 millions. Initiative Fourrure. Expérimentation animale. Par exemple. Aucune des 26 initiatives acceptées de 1891 à nos jours ne figure dans la liste. Le seuil du vote populaire serait moins simple à franchir que le seuil des signatures. 100.000 pour l’initiative populaire. 50.000 pour le référendum facultatif.

Le point sensible, c’est la récolte de signatures contre rémunération. Au plan fédéral, elle n’est pas interdite. Des sociétés en font une affaire. Jusqu’à présent, aucune proposition d’interdiction n’a passé la rampe. Certains en redoutent une pénalisation de petites organisations. Tournant?