Elections fédérales 2027. Que font les trois « perdants » de 2023 pour se relancer? Le PLR de Thierry Burkart mise décidément sur le durcissement de la politique d’asile et d’immigration. Renvoi de requérants qui n’ont pas droit à l’asile. Migrants délinquants. Pressions sur les Cantons laxistes. Réduction de subventions au besoin. Modèle UDC? Les Verts historiques de Liza Mazzone, eux, comptent multiplier les référendums contre les décisions qui vont à l’encontre de leurs priorités. Climat. Egalité des chances. Dépenses militaires. Inspiration PSS? Enfin, les Verts libéraux de Jürg Grossen tablent résolument sur le rapprochement avec l’Union européenne. Nouvel accord compris. Coïncidence? Les trois « perdants » de 2023 tenaient samedi assemblées en même temps.
Les trois « gagnants » de 2023, pour leur part, devront confirmer. L’UDC de Marcel Dettling – et de Christoph Blocher – a son filon. L’asile et l’immigration. S’y ajoute sa lutte pour la neutralité, la souveraineté, contre l’Union européenne. Le PSS de Mattea Meyer et Cédric Wermuth profite-t-il des succès de son allié – l’Union syndicale suisse de Pierre-Yves Maillard? AVS et Prévoyance vieillesse. Europe et protection sociale. Enfin, la fusion PDC-PBD – Le Centre dès 2020 – semble sourire au Président Gerhard Pfister. L’un des politiciens les plus écoutés de Suisse.
Attention! Aux élections, les gains et pertes sont parfois infimes. Le bond de l’UDC de Christoph Blocher est une exception. Qui dure. UDC 27.9% en 2023. PSS 18,3%. PLR 14,3%. Centre 14,1%. Verts historiques 9,8%. Verts libéraux 7,6%. Suspense entre PLR et Centre pour la 3e place. Plus de voix au PLR. Plus de sièges au Centre. Enjeu: un ou deux fauteuils au Conseil fédéral. Il suffit d’un rien.