Donald Trump. Le Républicain – après 2017-2021 – est élu pour sa 2e Présidence des Etats-Unis. Première puissance mondiale depuis plus de 120 ans. Victoire sur la Démocrate Kamala Harris plus claire que prévu. Son désengagement possible de l’OTAN, de l’Europe et de l’Ukraine, voire du reste du monde, fait redouter à certains un vide de sécurité. Car la Démocratie américaine est la seule à inspirer la prudence aux régimes autoritaires. Russie de Vladimir Poutine. Chine de Xi Jinping. Et d’autres.
Cette crainte d’un vide vaut aussi pour la Suisse de Viola Amherd et Ignazio Cassis. Certes, la Suisse n’est membre ni de l’OTAN, ni des alliances américaines en général. Mais elle profite de la protection américaine. Depuis 1996, elle adhère au Partenariat pour la Paix de l’OTAN. Depuis la guerre d’agression de la Russie en Ukraine, elle souhaite resserrer ce lien. En Suisse, ce souhait n’est pas incontesté. En plus, il s’accompagne d’un plan de renforcement de l’armée suisse. Lui aussi en débat.
Pour le reste? Cette 2e Présidence Trump est accueillie en Suisse sans inquiétude particulière. Sa Présidence 2017-2021 laisse des souvenirs positifs. Son apparition au Forum de Davos en 2018 et 2020 aussi. Il n’y a pas vraiment contentieux. Plus largement, la Suisse entretient par temps normal des relations cordiales avec toutes les Présidences américaines. S’il y a parfois tension, ce serait plutôt avec des Présidences démocrates. Guerre mondiale. Secret bancaire. A confirmer.