Moins d’économies? Plus de recettes? C’est le voeu d’une majorité de Suissesses et de Suisses pour le rétablissement des finances fédérales. Sondage SOTOMO (rtsinfo). Un nouvel impôt sur les transactions financières revient. En revanche, l’augmentation de la fiscalité sur les 2e et 3e piliers de la Prévoyance vieillesse est mal perçue. Des économies dans l’aide au développement, les médias ou l’armée ne sont acceptées que par des majorités très relatives. L’AVS, l’assurance invalidité, la formation, la recherche, l’innovation ou les transports comptent parmi les secteurs les plus protégés. Bref, la mission du Conseil fédéral et du Parlement s’annonce encore plus délicate que prévu.
Appui du Parlement aux branches de l’économie en difficultés? A son tour, une Commission du Conseil national, après une autre du Conseil des Etats, affiche son ouverture. Acier et aluminium compris. Le Conseil fédéral, sous l’UDC Guy Parmelin, demeure sceptique. En Suisse, économie libérale, cet appui des pouvoirs publics est exceptionnel. Banques « trop grandes pour faire faillite ». UBS, Credit Suisse, mais aussi Raiffeisen, PostFinance, Banque cantonale de Zurich. Fonds propres suffisants exigés. Banques cantonales en général. Production d’électricité – en partie en mains des pouvoirs publics. Swissair est un contre-exemple. En 2001, les pouvoirs publics la laissent mourir. Tournant en vue?