Tournant 2024-2025. Ce que la Suisse doit redouter? Est-ce un vide béant dans ses relations avec l’Union européenne? Plusieurs signaux concordent. Les Présidentes Viola Amherd et Ursula von der Leyen souscrivent à un accord qui ne trouvera probablement pas de majorité en Suisse même. Protection des salaires et notes de frais. Reprise du droit européen par la Suisse. Incertitudes sur le partage du pouvoir réel entre Tribunal arbitral et Cour européenne de Justice. Contributions financières de la Suisse. Toutes ces pommes de discorde, plus quelques autres, peuvent faire chuter un accord. Tôt ou tard. UDC de Christoph Blocher et Union syndicale suisse de Pierre-Yves Maillard aux premières loges. Centre de Gerhard Pfister et PLR de Thierry Burkart – arbitres fragilisés. Prolongations pas exclues.
Ou serait-ce le retour de l’imprévisible Républicain Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis ce 20 janvier? A titre personnel, pas vraiment. Le courant passe plutôt bien entre Trump et la Suisse. Quelle que soit la composition du Conseil fédéral? Trump au Forum de Davos. Le risque serait indirect. On prête à Trump l’intention de desserrer les liens avec l’OTAN et l’Union européenne. La Suisse, qui est au milieu, serait concernée. Les idées de Trump sur une fin de guerre Ukraine-Russie, selon certains, feraient davantage l’affaire de Poutine que de celle de Zelensky. Cession de territoires. La Suisse, plus proche de Zelensky que de Poutine, figurerait parmi les perdants. A vérifier?