OSCE. 3e Présidence suisse. Guerre Ukraine-Russie. Signes de confiance?

OSCE 2026 – 3e Présidence suisse. 57 Etats. Europe, Amérique du Nord, Asie centrale. Election tacite. Helsinki 1975. La Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe CSCE entrouvre la fin de la Guerre Froide. La Suisse y est très présente. Conseillers fédéraux Pierre Graber (PSS, Affaires étrangères) et Ernst Brugger (PLR, Economie). Ambassadeur et Secrétaire d’Etat Edouard Brunner. Participations décisives de l’Europe, mais aussi de l’Union soviétique, des Etats-Unis, du Canada.

Cette CSCE exerce des effets fulgurants sur les pays du bloc soviétique et du Pacte de Varsovie, alors très autoritaires. 1985. S’y ajoute l’arrivée au pouvoir à la tête de l’URSS de Mikhaïl Gorbatchev. 1985 toujours. Sommet à Genève de Gorbatchev et de l’Américain Ronald Reagan. Arbitre: le Suisse Kurt Furgler. 1989. Chute du Mur de Berlin, fin de la Guerre froide. 1991. Dissolution de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Russie: Boris Eltsine au pouvoir. Espoir de démocratie? 1995. La CSCE devient OSCE. Siège à Vienne. 1999. Vladimir Poutine en Russie. Autoritaire et homme de guerre. 2014. Poutine annexe la Crimée ukrainienne. 2022. Poutine attaque l’Ukraine de Volodymyr Zelensky. Retour à la confrontation.

La Suisse, dès le début, s’intéresse à la CSCE/OSCE. 1996 Présidence Flavio Cotti (PDC/Centre). 2014. Présidence Didier Burkhalter (PLR). Peut-être le sommet de sa carrière fédérale. 2026. Probablement Ignazio Cassis (PLR). Cette 3e Présidence suit de près les années 2023-2024 de participation de la Suisse au Conseil de Sécurité, son accession à la Présidence du Conseil des droits de l’homme. ONU tous deux. Alain Berset, Secrétaire général du Conseil de l’Europe. Suisse – vent en poupe?