Obligée – la démocratie? Y a-t-il une transition inéluctable entre régimes autoritaires et Etat de droit, droits humains, pluralisme des opinions? Voyez les Etats-Unis. C’est une démocratie historique. Mais Guerre de Sécession 1861-1865. Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump en janvier 2021. Prenez la Corée du Sud. Son passage de la dictature à la démocratie est l’un des plus remarqués. Les soubresauts actuels en soulignent les incertitudes. Visez URSS et Russie. Les espoirs soulevés par Mikhaïl Gorbatchev ou Boris Eltsine sont quasiment anéantis par Vladimir Poutine. Ciblez la Chine. Démocratie à Taiwan, oui. Mais jamais d’une manière durable sur le Continent. Qui encore?
Suisse – une des exceptions? 1847 et 1848 sont décisives. Guerre du Sonderbund et création de l’Etat fédéral. Guillaume Henri Dufour. Conseil fédéral à 7. Parlement bicaméral « à l’américaine ». Influence grandissante du vote populaire (1848, 1874, 1891, référendum, initiative). La philosophie des fondateurs libéraux-radicaux y est pour beaucoup. L’intégration d’autres forces est lente, mais régulière.
Alertes? Comme les communistes autoritaires, voire le Général Ulrich Wille, pendant la Grève Générale 1918. Ou le Conseiller fédéral Jean-Marie Musy à la fin de son mandat (1919-1934). Autoritaire lui-même? Après 1945, la Guerre Froide semble propice à des initiatives contre le démocratie. « Guerre Chaude » du Russe Poutine en Ukraine prolongement. Le Collège à 7 des Karin Keller-Sutter, Guy Parmelin, Ignazio Cassis, Viola Amherd, Albert Rösti, Elisabeth Baume-Schneider et Beat Jans, lui, tient.