Viola Amherd et Le Centre, qui après? Fatigué, l’arbitre numéro un de la politique suisse? Certes, Markus Ritter, Président de l’Union suisse des paysans, a probablement la carrure d’un Conseiller fédéral. Mais tant de renonciations interrogent. Parcours compliqué. Il change de nom tout le temps. Catholique-conservateur. Conservateur-chrétien-social. PDC démocrate-chrétien. Le Centre dès 2020 (fusion PDC-PBD). De la Droite vers Le Centre. Opposition, puis Arbitre. Pourtant, il est toujours 4e. Aux élections 2023, il talonne son rival PLR en nombre de voix. 14,1% contre 14,3%. En sièges au Parlement fédéral, il le dépasse. UDC et PSS devant. Verts historiques et libéraux derrière.
1847. Ces catholiques-conservateurs sont battus lors de la Guerre civile du « Sonderbund ». Lucerne, Uri, Schwyz, Unterwald, Zoug, Fribourg, Valais. Leur vainqueur, le Général Guillaume Henri Dufour, prêche toutefois la modération. 1848. La Suisse moderne se construit contre eux. Pourtant, le nouvel Etat fédéral laisse aux Cantons une marge de manoeuvre. Années 1870. « Kulturkampf » anti-Pape.
1891. Intégration. Josef Zemp au Conseil fédéral. 1908. Schobinger. 1911. Motta. 1919. Musy. 2 Conseillers fédéraux sur 7. 1934. Etter. 1940. Enrico Celio. 1950. Escher. 1954. Hollenstein, Lepori. 3 Conseillers fédéraux sur 7. Sommet de l’influence. 1959. « Formule magique ». Conseil fédéral proportionnel. Bourgknecht, Von Moos. A nouveau 2 sur 7. 1962. Bonvin. 1971. Furgler. 1973. Hürlimann. 1982. Egli. 1986. Koller, Cotti. 1999. Metzler, Deiss. 2003. Metzler évincée. A nouveau 1 sur 7. UDC Blocher 2003-2007. Leuthard 2006. Viola Amherd 2018. Dont plusieurs grandes voix. Alors?