La Suisse – paradis des entreprises multinationales? Une nouvelle initiative est lancée pour les rendre plus responsables. Durabilité. Réduction d’émissions de CO2. Droits humains. Droits aux réparations. Compétence de tribunaux suisses. Contrôles aléatoires. Entreprises de 450 millions de chiffre d’affaire et plus. Plus de 1000 employés. PME épargnées. Parmi les partisans de l’initiative, figurent aussi des figures de partis « bourgeois ». Comme le Vaudois Claude Ruey, ancien Président libéral. Ou le Soleurois Stefan Müller Altermatt, Conseiller national centriste. Ou l’Argovien Beat Flach, Vert libéral. Opposition d’Economiesuisse, de l’Union suisse des arts et métiers – USAM.
29.11.2020. Une précédente initiative est rejetée. Oui du Peuple 50,7%. Non de 14,5 Cantons sur 23. 8,5 disent oui: ZH, BE, FR, BS, TI, VD, NE, GE, JU. En Suisse romande, seul le Valais refuse. Compte tendu de sa taille, la Suisse est riche en entreprises multinationales. Certaines ont des racines étrangères. Des groupes étrangers installent en Suisse des centres de décision. Stabilité politique. Fiscalité. Infrastructures. Du coup, la pression augmente. L’Union européenne se dote d’une Directive proche de ces initiatives. Des pays comme l’Allemagne (pays UE) ou la Norvège aussi. Or, les multinationales suisses ont des filiales un peu partout en Europe. Et dans le monde. Elles sont donc elles aussi sous pression. Reste à savoir si des règles plus strictes en Suisse même les feraient fuir. Ou non. Question.