12 mars. Candidatures « sauvages »? Coups de théâtre? Markus Ritter et son rival.

12 mars – succession Viola Amherd. L’Assemblée fédérale des 246 élira-t-t-elle un candidat ou une candidate « sauvage »? Donc ne figurant pas sur un « ticket » officiel? Elle s’y risque parfois. PLR Ernest Chuard 1919. PLR Albert Meyer 1929. PLR Karl Kobelt 1940. PSS Hans Peter Tschudi 1959. Un grand. PDC Roger Bonvin 1962. PSS Willi Ritschard, PDC Hans Hürlimann et PLR Georges-André-Chevallaz 1973. Journée folle. PSS Otto Stich 1983. UDC Samuel Schmid 2000. UDC Christoph Blocher 2003. PBD Eveline Widmer-Schlumpf 2007. Duel historique. Fortes têtes. Ou « victimes » de talent. Dont la PSS Lilian Uchtenhagen en 1983. Le Parlement fédéral ne déteste pas les coups de théâtre.

Candidature « sauvage »? Cela pourrait arriver le 12 mars. La multiplication des renonciations y pousse. Christophe Darbellay compris. Réélection le 2 mars au Conseil d’Etat VS. Même les candidatures retirées ne sont pas à l’abri d’une élection « forcée ». Voire refusée. Comme celle du PSS Francis Matthey (NE) – lors du match Christiane Brunner – Ruth Dreifuss de 1993. Rien n’exclut, d’ailleurs, le retour d’une candidature abandonnée. Pfister, Candinas, Chassot, Darbellay. Par exemple.

Qui reste? Markus Ritter, Saint-Gallois et Président de l’Union suisse des paysans, n’est plus seul candidat officiel du Centre. Martin Pfister, Conseiller d’Etat zougois, se lance aussi. D’autres noms restent en débat. Certains ajoutent des Verts libéraux. Comme la Zurichoise Tiana Angelina Moser. Elle aussi renoncerait. Mais Viktor Rossi – nouveau Chancelier vert libéral – est bien là. Lui.