Markus Ritter – candidat religieux au Conseil fédéral. 12 mars. Centre PDC-PBD 2020. Catholique proche d’une Eglise évangélique plutôt rigoriste (rtsinfo). Fondation Schleife, Winterthur, Conférence des paysans, Groupes de prières. Non à la dépénalisation de l’avortement, aux thérapies de conversion, à la reconnaissance des personnes non binaires. Mariage pour tous. Don d’ovules. Nicolas de Flüe 1417-1487. La Constitution fédérale invoque toujours « Dieu Tout-Puissant. » Version 1999. Cela dit, la Suisse se veut indépendante des religions. Catholique. Protestante. Islamique. Juive. Autres. Aux dernières statistiques, les « sans-religion » dominent. En même temps, une majorité de Cantons gardent des liens avec certaines confessions. Séparation Eglise-Etat à Genève, Neuchâtel. Liberté religieuse.
Alors? La succession Viola Amherd du 12 mars au Conseil fédéral s’en trouve-t-elle perturbée? Car l’histoire suisse est riche en tensions religieuses. Guerre du Sonderbund 1847. Etat fédéral 1848. Kulturkampf 1870. Mais la plupart de ces tensions s’apaisent. 1866- Le droit d’établissement des Juifs est accepté. Puis, deux votes anti-Islam crépitent. En 2009, contre les minarets. En 2021, contre le voile intégral. Nouvelle scène. Markus Ritter n’en fait pas partie, Martin Pfister non plus.
Kurt Furgler, Conseiller fédéral 1971-1986, en fait partie. PDC et catholique saint-gallois comme Markus Ritter. En 1974, il refuse de défendre un projet de dépénalisation partielle de l’avortement. Clause de conscience. Son collègue PLR Ernst Brugger le remplace. Vif débat.