Grande-Bretagne de Keir Starmer? France d’Emmanuel Macron? De quel poids réel pèsent-elles dans les relations mondiales 2025? De l’issue d’un plan de paix en Ukraine viendra peut-être une réponse. Toutes deux ont l’arme nucléaire. Mais leurs arsenaux sont loin d’égaler ceux de la Russie de Poutine ou des Etats-Unis de Trump. Leur Histoire est surtout faite de rivalités et de guerres (100 ans, 7 ans, napoléoniennes). On retient aussi le rôle défaitiste de Chamberlain et Daladier lors des accords de Munich de 1938 face au dictateur Adolf Hitler et à la crise des Sudètes de Tchécoslovaquie. Par ailleurs, le Royaume-Uni a toujours privilégié sa « relation spéciale » avec l’Amérique. « Grand Large ». Axe Churchill-Roosevelt.
Il n’empêche. La réunion à Londres d’une quinzaine d’alliés de l’Ukraine de Vladymyr Zelensky – sans les Etats-Unis – éveille un faible espoir. La querelle Trump-Vance-Zelensky semble grave. Réconciliation hasardeuse. Retrait américain irréaliste. Seule l’Amérique de Trump fait le poids face à la Russie de Poutine. La Chine de Xi Jinping est ailleurs. Et probablement inutilisable.
La Suisse? Sa propre sécurité en est peut-être ébranlée. Les Etats-Unis, l’OTAN et son « Partenariat pour la Paix », dès 1996 surtout, en font partie. La succession Viola Amherd au Conseil fédéral du 12 mars aussi. A la Défense idem. Alors?