30.12.2007
Charles Kleiber – Secrétaire d’Etat à l’Education et à la Recherche pendant dix ans – quitte la scène fédérale. Ce personnage hors-série aura manifesté une énergie tenace pour mieux faire travailler entre eux les Universités, les Ecoles polytechniques et d’autres acteurs, pour enrichir aussi le rayonnement international de la Suisse
Né en 1942 à Moutier, Charles Kleiber est d’abord architecte. Puis, il se passionne pour la gestion de la santé dans les hôpitaux. A Lausanne et dans le canton de Vaud, il exerce des fonctions éminentes dans le monde hospitalier, il collabore avec l’Université de Genève. C’est un précurseur des accords intercantonaux – hospitaliers, universitaires, etc – qui s’élancent.
1997 : Charles Kleiber fait le saut du Secrétariat d’Etat fédéral. C’est un défi. Ce Secrétariat d’Etat émerge en 1992 sous le règne du Conseiller fédéral PDC Flavio Cotti. Heinrich Ursprung, son premier titulaire, a des débuts difficiles. En 1993, il passe sous l’autorité de la socialiste Ruth Dreifuss. On devine des grincements. La recherche d’un successeur est ardue. Ce sera Charles Kleiber. Après Ruth Dreifuss, il se retrouve avec le radical Pascal Couchepin. Dès 2008, Mauro Dell’Ambrogio, un Tessinois, s’installe dans le fauteuil de Charles Kleiber.
Nos Secrétaires d’Etat sont récents. Il y en a trois. Les deux premiers sont attribués aux Affaires étrangères et à l’Economie (dès 1979). Celui pour l’Education et la Recherche est, pour l’instant, le dernier. En 1996, une réforme du Gouvernement – qui propose une dizaine de Secrétaires d’Etat – est rejetée par le peuple. C’est donc, toujours, une fonction « à l’épreuve ». Charles Kleiber aura surmonté tout cela.