Maurer et les JO, Sommaruga et l’Afrique, Kopp et la famille: étincelles.

Voyez l’UDC Ueli Maurer – président de la Confédération, chef de la Défense et des Sports. Lui joue gros le 3 mars dans les Grisons. Ce jour-là, le grand canton touristique tranche des Jeux Olympiques d’hiver 2022

Ueli Maurer les soutient et s’entoure de sportifs comme Roger Federer (tennis), Simon Ammann (saut à ski) ou Ottmar Hitzfeld (football). Or, d’autres veulent limiter la garantie financière fédérale. Des élus UDC freinent. Certes, Saint-Moritz a l’expérience des JO (1928, 1948). Mais, pour Ueli Maurer, déjà mobilisé ailleurs (avions Gripen compris), la partie est dure.
Prenez la socialiste Simonetta Sommaruga – actuelle ministre de Justice et Police. Pour elle, la campagne du 9 juin sur l’asile commence déjà. Ainsi, elle signe deux accords migratoires avec le Congo (RDC) et l’Angola – avec reprise de requérants déboutés et retours volontaires. D’autres accords touchent la Tunisie, la Serbie et le Kosovo, voire l’Algérie, le Nigéria («Tribune de Genève» et «24 Heures» du 6 février). L’efficacité de leur application sera décisive.
Redécouvrez la radicale Elisabeth Kopp – tête de Justice et Police en 1984-1989. Elle tombe en pleine bagarre sur l’article constitutionnel «famille» du même 3 mars. Les femmes libérales-radicales votent oui, le parti vote non. La présidente Carmen Walker Späh et le président Philipp Müller s’affrontent. Que dit la première Conseillère fédérale? Elle affiche une certaine «compréhension» pour ce refus. Mais elle dit aussi ce que l’on peut faire sans l’article, insiste sur le travail à temps partiel, sur l’égalité des salaires femmes-hommes («Neue Zürcher Zeitung» du 5 février). Toujours là, Elisabeth Kopp.