Fulvio Pelli, président du Parti libéral-radical (PLR), survivra-t-il aux élections parlementaires du 23 octobre? Le PLR serait perdant. Au Conseil national, son groupe fondrait de 35 à 27 sièges
Il passerait au quatrième rang derrière l’UDC (maintien à 62), les socialistes (progrès de 43 à 45) et le PDC (recul de 31 à 28). Suivraient les Verts (de 20 à 18), les Verts libéraux (de 3 à 8), le Parti bourgeois démocratique PBD (7), les évangéliques (de 2 à 1). Cette simulation, réalisée par l’expert Michael Hermann, tient notamment compte d’élections cantonales, de sondages (GFS, Demoscope, Isopublic), d’apparentements de listes. Ironiquement, cette simulation est publiée par un journal proche des libéraux-radicaux («NZZamSonntag» du 2 octobre).
Sa confirmation pèserait fort, le 14 décembre, sur l’élection du Gouvernement par le Parlement. Les libéraux-radicaux pourraient y perdre l’une de leurs deux voix (Didier Burkhalter ou Johann Schneider-Ammann). Pour le parti fondateur de la Suisse moderne, ce serait une première. Pourrait y gagner l’UDC (représentée par le seul Ueli Maurer). Et les chances de réélection de l’élue PBD (Eveline Widmer-Schlumpf) s’amélioreraient. Seraient moins touchés l’unique voix PDC (Doris Leuthard) et les deux socialistes (Simonetta Sommaruga, succession Micheline Calmy-Rey). Enfin, les chances d’un Vert resteraient incertaines.
Attention! Seuls les résultats globaux des élections parlementaires du 23 octobre feront foi. Le Conseil des Etats peut les corriger. Les partis «du milieu», PDC et libéraux-radicaux en tête, savent y résister. Et le peuple peut déjouer toutes les simulations.