Walter Thurnherr ! Non, le Chancelier n’est pas candidat à la succession de Doris Leuthard au Conseil fédéral (« NZZ am Sonntag », 5 août). Pour beaucoup, il serait le meilleur des papables. PDC et Argovien comme Leuthard, Thurnherr fut son bras droit. Au Gouvernement, il ne décide pas. Mais sa voix compte.
Thurnherr, ce serait une rareté. Depuis 1848, aucun Chancelier ne devient Conseiller fédéral. Presque tous les Sages sont issus d’élections (Parlement fédéral, Exécutifs cantonaux). Exception : le PLR Hans Schaffner (1961-1969). Lui vient de l’Administration – sort de l’influente Division du Commerce. Cas limite : l’UDC Friedrich Traugott Wahlen (1958-1965). Âme du « plan Wahlen », cadre de la FAO, il fera le Conseil des Etats (1942-1949). Cela dit, Thurnherr n’est pas la seule figure de proue à renoncer. Voyez la PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter. En 2010, le Parlement la boude. Mais qui sait ?
ONU, Conseil de sécurité – la fronde ? La candidature de la Suisse – pour 2023-2024 – perdrait des appuis au Parlement (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 3 août). L’UDC. Des PDC (Gerhard Pfister, Kathy Riklin). Des PLR (Hans-Peter Portmann). Craintes des interventions militaires. Le Conseil fédéral est candidat dès 2011. Micheline Calmy-Rey (PSS) et Didier Burkhalter (PLR) se relaient. Que fera Ignazio Cassis (PLR aussi) ? Ses propos contestant l’aide de l’ONU aux réfugiés palestiniens inquiètent. Rappels. Le Conseil de sécurité compte 15 membres. 5 permanents (USA, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine). 10 non permanents. La Suisse adhère à l’ONU en 2002, Joseph Deiss préside l’Assemblée en 2010. Du souffle.
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Walther Thurnherr ! Non, le Chancelier n’est pas candidat à la succession de Doris Leuthard au Conseil fédéral (« NZZ am Sonntag », 5 août). Pour beaucoup, il serait le meilleur des papables. PDC et Argovien comme Leuthard, Thurnherr fut son bras droit. Au Gouvernement, il ne décide pas. Mais sa voix compte.
Thurnherr, ce serait une rareté. Depuis 1848, aucun Chancelier ne devient Conseiller fédéral. Presque tous les Sages sont issus d’élections (Parlement fédéral, Exécutifs cantonaux). Exception : le PLR Hans Schaffner (1961-1969). Lui vient de l’Administration – sort de l’influente Division du Commerce. Cas limite : l’UDC Friedrich Traugott Wahlen (1958-1965). Âme du « plan Wahlen », cadre de la FAO, il fera le Conseil des Etats (1942-1949). Cela dit, Thurnherr n’est pas la seule figure de proue à renoncer. Voyez la PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter. En 2010, le Parlement la boude. Mais qui sait ?
ONU, Conseil de sécurité – la fronde ? La candidature de la Suisse – pour 2023-2024 – perdrait des appuis au Parlement (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 3 août). L’UDC. Des PDC (Gerhard Pfister, Kathy Riklin). Des PLR (Hans-Peter Portmann). Craintes des interventions militaires. Le Conseil fédéral est candidat dès 2011. Micheline Calmy-Rey (PSS) et Didier Burkhalter (PLR) se relaient. Que fera Ignazio Cassis (PLR aussi) ? Ses propos contestant l’aide de l’ONU aux réfugiés palestiniens inquiètent. Rappels. Le Conseil de sécurité compte 15 membres. 5 permanents (USA, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine). 10 non permanents. La Suisse adhère à l’ONU en 2002, Joseph Deiss préside l’Assemblée en 2010. Du souffle.
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