Assouplies, les ventes d’armes vers les régions à conflit ? Un bras de fer entre le Conseil national « droitier » et le Conseil des Etats « centriste » aura-t-il lieu? Pas sûr. Certes, aux Etats, UDC et libéraux-radicaux n’ont pas la majorité. Mais sa Commission renonce à faire une recommandation (par 6/4 et 3 absentions). Le Conseil fédéral, lui, prône l’assouplissement. Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis, Ueli Maurer et Guy Parmelin (2 PLR, 2 UDC) y voisinent avec Doris Leuthard, Simonetta Sommaruga, Alain Berset (1 PDC, 2 PSS). Une Commission du Conseil national suit de justesse. Celle des Etats ne conteste pas non plus. Alors?
Unis sur l’Europe, Paul Rechsteiner et Chistoph Blocher ? C’est la curiosité de l’année. Socialiste, président sortant de l’Union syndicale suisse (USS), Rechsteiner fait des mesures d’accompagnement la condition de son appui à un accord Suisse – Union européenne (refus de la sous-enchère salariale en tête). Son dialogue avec Johann Schneider-Ammann est dur. Ce sera l’héritage de son successeur (Pierre-Yves Maillard ? Marina Carobbio ? Barbara Gysi ?). Ex-Conseiller fédéral et national, stratège UDC, Blocher, lui, combat tout rapprochement avec l’Union (« NZZ », 30 août). Durable, ce duo ?
Car ce qui frappe, c’est la volatilité des alliances. Unis sur les ventes d’armes, UDC et PLR s’affrontent sur l’Europe. Associés sur des enjeux sociaux, socialistes et PDC divergent sur des « sujets de société » (ex : mariage, homosexualité). Rivaux en matière financière, socialistes et PLR peuvent se retrouver (ex : « sujets de société » encore, politique étrangère). Il y faut de l’habileté.
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Libérées, les ventes d’armes ? Un bras de fer entre le Conseil national « droitier » et le Conseil des Etats « centriste » se dessine. Aux Etats, résistent des élus PDC comme Jean-René Fournier VS, Peter Hegglin ZG, Isidor Baumann URI, Erich Ettlin OW (« Blick », 30 août). UDC et libéraux-radicaux n’y ont pas la majorité. Gerhard Pfister, président du PDC, freine aussi. Le Conseil fédéral, lui, prône l’assouplissement. Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis, Ueli Maurer et Guy Parmelin (2 PLR, 2 UDC) y font face à Doris Leuthard, Simonetta Sommaruga, Alain Berset (1 PDC, 2 PSS). Une Commission du Conseil national suit de justesse. Tout peut se passer.
Unis sur l’Europe, Paul Rechsteiner et Chistoph Blocher ? C’est la curiosité de l’année. Socialiste, président sortant de l’Union syndicale suisse (USS), Rechsteiner fait des mesures d’accompagnement la condition de son appui à un accord Suisse – Union européenne (refus de la sous-enchère salariale en tête). Son dialogue avec Johann Schneider-Ammann est dur. Ce sera l’héritage de son successeur (Pierre-Yves Maillard ? Marina Carobbio ? Barbara Gysi ?). Ex-Conseiller fédéral et national, stratège UDC, Blocher, lui, combat tout rapprochement avec l’Union (« NZZ », 30 août). Durable, ce duo ?
Car ce qui frappe, c’est la volatilité des alliances. Unis sur les ventes d’armes, UDC et PLR s’affrontent sur l’Europe. Associés sur des enjeux sociaux, socialistes et PDC divergent sur des « sujets de société » (ex : mariage, homosexualité). Rivaux en matière financière, socialistes et PLR peuvent se retrouver (ex : « sujets de société » encore, politique étrangère). Il y faut de l’habileté.
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