Simonetta Sommaruga ! La ministre socialiste, dans le rude débat asile-migrations, marque des points. Versant asile, elle et le Conseil fédéral ouvrent la porte à 800 personnes particulièrement vulnérables. D’autres groupes les précèdent. Versant migrations, elle et l’Exécutif s’opposent fermement à la nouvelle initiative UDC attaquant la libre-circulation des personnes – celle liant la Suisse et l’Union européenne d’abord. Le succès en 2014 de l’initiative UDC « contre l’immigration de masse » l’ébranle déjà. Et l’échec du 25 novembre de l’initiative « contre les juges étrangers » – également UDC – n’est qu’un répit. Mais Simonetta Sommaruga sait tenir tête.
Attention ! D’autres combats se poursuivent avec acharnement. L’adhésion au Pacte de l’ONU sur les migrations est loin d’être garantie. Le Conseil des Etats voudrait accorder le dernier mot au Parlement. Suspense ? Quant au déblocage entre la Suisse et l’Union européenne, l’attente continue. Cassure ?
Guillaume Barazzone ! Ce Genevois PDC ne se représentera ni au Conseil national, ni à l’Exécutif de la Ville de Genève. On lui reproche surtout ses notes de frais. Avant lui, la socialiste vaudoise Géraldine Savary renonce à se relancer pour le Conseil des Etats. Sa proximité financière avec le milliardaire Frederik Paulsen la met en difficultés. Quant au Vert vaudois Luc Recordon, il s’éloigne de la politique. Pascal Broulis ? Ce Conseiller d’Etat PLR vaudois paraît s’en tirer. Pierre Maudet ? Ce Conseiller d’Etat PLR genevois résiste. Mais le PLR le lâche. Son voyage d’Abu Dhabi. L’argent de sa cotisation de parti. La bataille de la moralité en politique fait rage.