Suisse-Europe ! L’accord-cadre – incroyable – serait accepté par 60% contre 35% (GFS, « NZZ am Sonntag »). Le oui le plus fort se situerait – dans l’ordre – chez les Verts historiques et libéraux, le PSS, le PLR, le PDC et le PBD. Seule l’UDC refuserait. Donc, les oppositions de gauche, pour cause de salaires, ne se confirmeraient pas (le PSS est en plein réexamen). Pour Ignazio Cassis, chef PLR des Affaires étrangères, c’est une bonne nouvelle. Cela dit, plusieurs points délicats font l’objet de doutes. Salaires. Arbitrage. Aides publiques. Droits des citoyens de l’Union à des aides sociales. Du sensible.
UDC en crise ? Le président Ueli Maurer – né en 1950, élu en 2008, doyen du Conseil fédéral – maintient son intention de se présenter à réélection ce 11 décembre (« SonntagsBlick »). Bref, il ne redoute pas le cap des 70 ans. Avec son collègue UDC Guy Parmelin, Maurer gouverne avec 2 PLR (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter), 1 PDC (Viola Amherd) et 2 PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset). Or, le 11 décembre pourrait être le théâtre d’une offensive des Verts pour la conquête d’un siège à l’Exécutif. Qui serait visé ? L’un des 4 sièges « de droite » (Maurer, Parmelin, Cassis, Keller-Sutter) ? L’unique siège « centriste » (Amherd) ? Issue incertaine. Enfin, ni Lucerne ni Bâle-Campagne ne corrigent Zurich.
Virage « climat » à l’UDC ? Ueli Maurer met en garde contre le « battage médiatique » (« Klima-Hype »). Albert Rösti, président, répète son rejet de taxes. On est loin du PLR de Petra Gössi (à vérifier). 19 mai ? L’UDC – à Amriswil (TG) – refuse la loi sur les armes (Schengen-Dublin), laisse la liberté sur le projet fisc/AVS. Ueli Maurer, chef des finances, peut respirer.