9 novembre ! La chute du Mur de Berlin a 30 ans. Elle accélère la réunification des Allemagnes de l’Est et de l’Ouest. Elle accompagne la chute du communisme en Europe centrale et orientale. Elle précède le décès du Pacte de Varsovie et de l’Union soviétique. Elle consolide la fin de la Guerre Froide Est-Ouest. Pour la Suisse, proche de la frontière des blocs, l’événement est fort. Son armée maigrit (Armée 95, Armée 21, Développement de l’armée DEVA, etc). Un service civil est lancé. Un achat d’avions de combat est même refusé (Gripen, 2014). Rare.
Mais pas d’illusions ! A l’Est, voyez la crise Ukraine-Russie. En 2014, la Russie de Vladimir Poutine annexe la Crimée (offerte en 1954 à l’Ukraine par l’URSS de l’Ukrainien Khrouchtchev). Au Proche Orient, les tensions durent (Israël-Palestine, Syrie, Irak, Yemen, Iran-USA, etc). En Méditerranée, le drame des migrants bouleverse. Même l’Union européenne fait souci. « Brexit » de la Grande-Bretagne. Populisme chez certains membres. Les possibles contrepoids sont lointains et posent d’autres questions. Les Etats-Unis imprévisibles de Donald Trump ? La Chine autoritaire de Xi Jinping ? Qui d’autre ?
Congé-paternité à 2 semaines ? Un comité dominé par l’UDC – avec des PLR et PDC – lance le référendum facultatif. Il a jusqu’au 23 janvier pour réunir 50.000 signatures. Conduira-t-il « Travail.Suisse » et ses alliés à maintenir leur initiative à 4 semaines ? Mais quoi ! Aucun progrès social, en Suisse, n’arrive sans une forte mobilisation. Certains combats populaires sont mémorables. AVS 1947. Congé-maternité 2004. Aucun n’est perdu d’avance.