Pouvoir vert. Kurz, Kogler et Van der Bellen. Autriche, Finlande, Suède. Rytz et la suite.

Autriche ! Sebastian Kurz du Parti populaire övp et Werner Kogler des Verts forment un Gouvernement inédit. Surprise ? Il succède à une coalition réunissant övp et fpö d’extrême droite. Confirmation ? En 2016, le Vert Alexander Van der Bellen – face au fpö Werner Hofer – est élu président d’Autriche (par 53,8%). Dans l’Union européenne, Finlande et Suède la précèdent. Autriche, Finlande et Suède y sont trois de nos proches partenaires. Un signe ?

 

Suisse – coup de pouce ? La Verte historique Regula Rytz, le 11 décembre au Parlement, perd face au PLR Ignazio Cassis. Or, les Verts historiques sont le 4e parti en voix. Derrière l’UDC, le PSS et le PLR. Devant le PDC et les Verts libéraux. Le 5e groupe parlementaire. En plus, ces Verts historiques gouvernent dans 7 des 26 Exécutifs cantonaux. Et pas des moindres. Zurich (Martin Neukomm). Berne (Christine Häsler). Vaud (Béatrice Métraux). Genève (Antonio Hodgers, président). Bâle-Campagne (Isaac Reber). Soleure (Brigit Wyss). Bâle-Ville (Elisabeth Ackermann, présidente). S’y ajoutent des villes et communes. Ces Verts historiques savent gouverner.

 

Bref, la pression pour une Verte ou un Vert au Conseil fédéral augmente. Le 11 décembre montre la difficulté d’évincer un Sage en place. L’Italophone Ignazio Cassis et les sortants sont réélus. Maurer (UDC-ZH). Sommaruga (PSS-BE). Berset (PSS-FR). Parmelin (UDC-VD). Cassis (PLR-TI). Amherd (PDC-VS). Keller-Sutter (PLR-SG). Centre et Droites font échec à la Gauche. Une nouvelle tentative exige un cessez-le-feu entre Verts historiques et libéraux. Une conciliation entre Gauche et Centre, sinon avec les Droites. Travail de fond.