Napoléon 1er – mort il y a 200 ans. C’est l’un des symboles de trois siècles d’influence majeure de la France sur la Suisse. 1515 – François 1er, vainqueur de Marignan, en marque le début. 1815 – Napoléon 1er, vaincu de Waterloo, en marque la fin. L’Acte de Médiation, en 1803, est son sommet. Il met fin aux querelles entre Cantons. Saint-Gall, Grisons, Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud font leur apparition. Les parts latines de la Suisse s’étoffent. C’est une esquisse d’Etat fédéral. 1815 – le Congrès de Vienne y ajoute Valais, Neuchâtel, Genève et l’Ancien-Evêché de Bâle (dont le futur Canton du Jura). 1847 – guerre du « Sonderbund ». 1848 – Etat fédéral. Pas mal, non ?
2021 – qu’en reste-t-il ? Une attraction mutuelle ? Les Suisses de France forment le plus fort groupe de Suisses de l’étranger. Comme les Français de Suisse forment le plus fort groupe de Français de l’extérieur. Trois des huit premiers Présidents de la 5e République font en Suisse des visites d’Etat remarquées. François Mitterrand chez Pierre Aubert en 1983. Jacques Chirac chez Flavio Cotti en 1998. François Hollande chez Simonetta Sommaruga en 2015. Cette influence française se prolonge au travers de l’Union européenne – dont la France, dès 1951, est l’une des fondatrices. Relations plus distantes ?
Vrai : les influences étrangères sur la Suisse se diversifient. Aucune, depuis François 1er ou Napoléon 1er , ne l’emporte clairement. L’Union européenne ? Voyez le bras de fer de l’accord-cadre. Les Etats-Unis ? Visez les pressions sur la fiscalité ou les banques. L’OCDE ? Le G20 ? La Chine ? La Russie ? Si loin, Napoléon ?