Guy Parmelin chez François. Le Président suisse chez le Pape argentin. Le protestant chez le catholique. La prestation de serment de nouveaux membres de la Garde suisse pontificale en est l’occasion. 6 siècles chahutés. La Garde émerge en 1505-1506 sous Jules II. C’est avant les protestants Luther, Zwingli et Calvin. 6 mai 1527. Tout un pan de la Garde suisse est décimé. Mais le Pape Clément VII survit. 1870. « Kulturkampf ». Pie IX affirme l’Infaillibilité pontificale. 1873. Rupture entre pouvoir radical et papauté. Gaspard Marmillod, évêque genevois, expulsé. 1920. Les relations – sous Benoît XV et Giuseppe Motta – sont rétablies. Renaissance.
En 2021 ? Le climat, entre les « papistes » et les autres, s’apaise. Les traces du « Kulturkampf » s’effacent (sur les jésuites, les couvents, les évêchés). 1969. Le Pape Paul VI est en visite en Suisse. Jean-Paul II suit. Puis, François. La Garde suisse contribue au maintien du lien. Sur la scène internationale, la Suisse et le Saint-Siège convergent. Le préambule de la Constitution suisse – « Au Nom de Dieu Tout-Puissant ! » – sert d’aide-mémoire. Les soucis se déplacent. Minarets et voile intégral. Minorités juives, musulmanes et autres. Le protestant Parmelin et le catholique François, eux, se parlent.
Quel 13 juin ? Les 5 textes de la bataille populaire sont-ils toujours gagnants ? GFS-SSR y croit-il ? Initiative « eau potable » (54% contre 40%). Initiative « pesticides de synthèse » (55% contre 42%). Loi CO2 (60% contre 35%). Loi Covid (67% contre 27%). Loi anti-terroriste (67% contre 24%). Mais les initiatives devront franchir la double majorité du Peuple et des Cantons. Gare ?