Verts – à quand le Conseil fédéral ? Dans les Gouvernements cantonaux, ils s’installent. Voyez les Verts historiques. Vaud : Vassilis Venizelos défend avec succès le siège de Béatrice Métraux. Fribourg : Sylvie Bonvin-Sansonnens en reconquiert un autre. Genève : Antonio Hodgers et Fabienne Fischer y sont à deux. Rare. Zurich : Martin Neukom. Berne : Christine Häsler (fraîchement réélue). Soleure : Brigit Wyss. Bâle-Campagne : Isaac Reber. Prenez les Verts libéraux. Esther Keller pour Bâle-Ville. Peter Truttmann pour Nidwald. Bref, les familles vertes sont prêtes à gouverner.
Affaire gagnée ? Les scores des deux familles vertes aux élections fédérales 2023 seront décisifs. Les dernières élections cantonales les montrent toujours dans une forme ascendante. Si elles confirment, elles pourront espérer. Aux élections 2019, l’ordre d’arrivée est le suivant. UDC 25,6% des voix. PSS 16,8%. PLR 15,1%. Centre PDC-PBD 13,8%. Verts historiques 13,2%. Verts libéraux 7,8%. Les Verts ne sont pas loin.
Rattrapage ? S’il se réalise, il pourrait susciter une recomposition du Conseil fédéral. Aujourd’hui, les 7 Sièges se répartissent entre 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset), 2 PLR (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter) et une Centriste (Viola Amherd). Serait menacé l’un des deux sièges PLR. Voire l’un des deux sièges PSS. Car un siège « pèse » 14,2% des voix. Depuis 1959, une règle non écrite propose une répartition proportionnelle. Avec une variante : 2 sièges pour les trois grands partis, 1 siège pour le 4e. Bien sûr, le Parlement en fera ce qu’il voudra. Suspense ?