Ukraine – Acte 5. Le Conseil fédéral reprend le 5e paquet de sanctions de l’Union européenne contre la Russie et la Biélorussie. L’UDC Guy Parmelin, chef de l’Economie, est aux commandes. Importations de charbon. Bois. Ciment. Produits de la mer. Vodka. Exportations de kérosène. Nouvelle liste de personnes – dont les filles de Vladimir Poutine. Gens actifs dans l’armée, la communication, la propagande. Cercles d’oligarques et familles. Trusts. Organismes publics russes. Sont-elles appliquées – les sanctions ? Guy Parmelin estime que oui. La Suisse en ferait plus que d’autres pays « sanctionnistes ». Dont acte ?
La guerre en Ukraine de Vladimir Poutine, elle, continue. Les sanctions ne l’arrêtent pas. L’Américain Joe Biden, Président des Etats-Unis, parle « génocide ». Le Britannique Karim Kahn, Procureur de la Cour pénale internationale, prononce « scène de crime ». A l’Assemblée générale de l’ONU, de fortes minorités refusent de voter des sanctions. Ou s’abstiennent. Complices ? Complaisantes ? Au Conseil de Sécurité, la Russie dispose d’un siège permanent et d’un droit de veto. Seuls les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Chine en ont autant. Aucune réforme de l’ONU, jusqu’à présent, n’a su contourner l’obstacle. Et même. Personne n’ose prendre le risque d’une 3e guerre mondiale. Nucléaire. Mortelle.
En Suisse ? Le débat sur la neutralité est d’une intensité inouïe. Micheline Calmy-Rey et Christoph Blocher, anciens Conseillers fédéraux PSS et UDC, croisent le fer (« Bund », « Tages-Anzeiger »). A qui le dernier mot ?