Conseil fédéral – que font les Verts ? Pourquoi ne s’attaquent-ils pas aux sièges libérés de l’UDC Ueli Maurer et de la PSS Simonetta Sommaruga ? Quand sera-ce le « bon moment » ? Election du 7 décembre. Les Verts historiques de Balthasar Glättli comme les Verts libéraux de Jürg Grossen n’attaquent pas. Or, aux élections 2019, les deux familles se rapprochent des quatre partis au pouvoir. Verts libéraux 7,8%, Verts historiques 13,2%, Centre 13,8%, PLR 15,1%, PSS 16,8%, UDC 25,6%. Depuis, sondages et projections diffèrent. Si les Verts libéraux centristes semblent garder leur élan, les pronostics seraient plus incertains pour les Verts historiques – plus à gauche.
Pourtant ! L’occasion serait tentante. C’est surtout le cas du siège de l’UDC Ueli Maurer. De tous les grands partis, l’UDC semble la plus insensible à la cause du Climat et de l’Environnement. Elle freine. Le cas du siège de la PSS Simonetta Sommaruga est plus délicat. Elle-et son parti se battent pour le Climat et l’Environnement. S’attaquer à ce siège serait risqué. Cela dit, l’idée d’un partage des deux sièges de gauche au Gouvernement – sièges occupés par Simonetta Sommaruga et Alain Berset – a ses adeptes. Mais les Verts historiques s’y refusent. Les Verts libéraux tout autant.
Attendre les élections 2023 ? L’équilibre des forces aura-t-il évolué ? La composition partisane du Conseil fédéral est inchangée depuis 2015. 2 UDC (aujourd’hui Maurer, Parmelin), 2 PSS (Sommaruga, Berset), 2 PLR (Cassis, Keller-Sutter), 1 Centriste (Amherd). Règle non écrite de 1959. Répartition proportionnelle. 2 sièges pour chacun des 3 plus grands partis, 1 pour le 4e. Le Parlement, certes, est libre d’en changer. Mais qui le veut ?
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