Albert Rösti ou Hans-Ueli Vogt ? Eva Herzog ou Elisabeth Baume-Schneider? Ce 7 décembre, le Parlement des 246 élit les 120e et 121e membres du Conseil fédéral depuis 1848. Sièges Ueli Maurer et Simonetta Sommaruga. UDC et PSS. Ils rejoindront – dans l’ordre d’ancienneté – Alain Berset (PSS), Guy Parmelin (UDC), Ignazio Cassis (PLR), Viola Amherd (Centre) et Karin-Keller-Sutter (PLR). Equilibre partisan inchangé depuis 2015. C’est-à-dire : 2 UDC, 2 PLR, 1 Centriste, 2 PSS. Soit ?
7 décembre – virage à gauche ou à droite ? Le Conseil fédéral sortant – sur le papier – penche à droite. 2 UDC et 2 PLR y auraient l’avantage sur 1 Centriste et 2 PSS. S’y joint l’absence de l’Exécutif des Verts libéraux (au milieu) et des Verts historiques (à gauche). S’y ajoute la recomposition partisane du Gouvernement des années 2000. 1 PDC de moins, 1 UDC de plus. Mais dans l’action ? Cette tendance « droitière » du Conseil fédéral sortant est-elle toujours vérifiée ? Est-ce si sûr ?
A première vue, la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider donnerait une touche plus « gauchère » que la Bâloise Eva Herzog. Mais toutes deux ont l’expérience de Gouvernements cantonaux pluripartites. La frontière entre le Zurichois Hans-Ueli Vogt et le Bernois Albert Rösti est compliquée. Certes, l’un et l’autre se disent sur la ligne Christoph Blocher. Vogt est proche de Blocher pour la souveraineté et la migration. Rösti, lui, combine le « ton » Adolf Ogi et la proximité du monde du pétrole. A gauche, certains préfèrent Vogt. Au centre-droit, tout paraît ouvert. 7 décembre – qui s’y retrouve ?
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