Elections 2023 – où va la Suisse ? Le Conseil fédéral sera-t-il recomposé ? Ou bétonné ? Avec l’UDC Albert Rösti et la PSS Elisabeth Baume-Schneider, le Parlement semble parier sur la stabilité. On en reste à la formule partisane de 2015. Soit 2 UDC (désormais Guy Parmelin et Albert Rösti), 2 PSS (Alain Berset et Elisabeth Baume-Schneider), 2 PLR (Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter) et une Centriste (Viola Amherd). Donc, 2 sièges pour chacun des 3 grands partis, un siège pour le 4e. « Magique » ?
Mieux ! Le refus des Verts historiques et libéraux – 5e et 6e partis – d’attaquer accroît ce climat étrange de non-agression. En 2019, ils sont gagnants. 13,2% et 7,8% des voix. Mais ils sont toujours derrière les 4 « grands ». UDC 25,6%. PSS 16,8%. PLR 15,1%. Centre 13,8%. Depuis, leurs efforts de rattrapage sont inégaux. L’élan des Verts historiques, lui surtout, serait freiné. Les Verts libéraux confirmeraient, mais partent de plus bas. Quant aux 4 « grands », leur forme – selon des pointages – serait indécise. Plus prometteuse pour UDC et PLR que pour PSS et Centre ? Virage à droite ?
S’ajoutent les péripéties entourant la double élection de décembre. Finances à la PLR Karin Keller-Sutter. Energie à l’UDC Albert Rösti. Justice et Police à la PSS Elisabeth Baume-Schneider. Mais aussi maintien des autres. PSS Alain Berset à l’Intérieur. Centriste Viola Amherd à la Défense. UDC Guy Parmelin à l’Economie. PLR Ignazio Cassis aux Affaires étrangères. Certains y voient un succès des droites PLR et UDC. Berset, en outre, dit son intention de rester au-delà de sa 2e Présidence de 2023. Bétonnage – vraiment ?
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