Major Jean Daniel Abraham Davel – 300 ans. Le premier héros du futur Canton de Vaud, c’est lui. En 1723, il tente avec une troupe de 600 hommes de mettre fin à la domination bernoise. Il y joint des projets de réforme. Tentative manquée. Certains Vaudois le trahissent. Arrestation. Torture. Procès. Décapitation le 24 avril (« Le Temps » du 4, « 24 Heures » du 6). Tentative pour rien ?
1536. C’est par l’invasion bernoise que Vaud entre en Suisse. Il faut 262 ans pour le libérer. D’autres Vaudois – tel Frédéric-César de la Harpe – comptent parmi les précurseurs. 1798. L’invasion française est un levier. République helvétique. 1803. Napoléon Bonaparte signe la création de 6 nouveaux Cantons. Vaud en fait partie. Saint-Gall, Grisons, Argovie, Thurgovie et Tessin l’accompagnent. Acte de Médiation. 1815. Congrès de Vienne. Le Tsar Alexandre 1er de Russie et son Ministre grec Capo d’Istria protègent Vaud des appétits de Berne. Anges gardiens ?
Telles sont les racines du plus peuplé des Cantons de langues latines. Vaud en fera des atouts. Son rôle dans la fondation de la Suisse moderne est intense. 1848. Le Vaudois Henri Druey fait partie du premier Conseil fédéral. Il en est le premier francophone. 15 Vaudois sur 121 y siégeront. Dont Louis Ruchonnet. Ou Guy Parmelin. 16 même – avec le Neuchâtelois de Lausanne Pierre Graber. Zurich (20) et Berne (15 aussi) complètent le trio de tête. Vaud ? C’est encore la patrie de Henri Guisan – Général de la guerre mondiale 1939-1945. Davel – l’héritage.
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