Fissuré – le front des femmes? La réforme de la prévoyance professionnelle – 2e pilier – divise. L’Alliance F accepte. Les Femmes socialistes refusent. Les secondes suspendent leur participation à la première. Décision sera prise en septembre de poursuivre ou non la collaboration (NZZ am Sonntag). La courte acceptation de la réforme AVS 21, en 2022, laisse peut-être des traces. La retraite des femmes y est portée à 65 ans – comme les hommes. Avec des compensations. Femmes mises en minorité. Femmes divisées entre elles. La suite s’annonce animée. 14 juin – Grève des femmes. 22 octobre – Election du Parlement. 13 décembre – Election du Conseil fédéral.
S’ajoute, dans les milieux féministes, un ardent débat tournant autour de la pluralité des genres. Ce débat dépasse le clivage traditionnel femmes-hommes et aborde les situations intermédiaires. Lui peut diviser les femmes de différentes générations. Les jeunes y paraissent plus sensibles que les anciennes. Son inscription dans les lois en fait partie. En Suisse, plusieurs étapes sont franchies. Egalité pénale des personnes hétérosexuelles et homosexuelles (1992). Partenariat enregistré (2005). Loi contre l’homophobie (2020). Mariage pour tous (2021). Ce débat continue.
Elections fédérales? C’est au Conseil des Etats que le déficit « femmes » est le plus sensible (13 femmes sur 46). Au Conseil national, l’écart rétrécit (84 femmes sur 200). Au Conseil fédéral, la PSS jurassienne Elisabeth Baume-Schneider rejoint la Centriste valaisanne Viola Amherd et la PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter. Equilibre maintenu (3 femmes sur 7). On ne lâche pas?