Joe Biden tient son 2e Sommet pour la Démocratie. 121 pays conviés. Costa Rica, les Pays-Bas, la Zambie et la Corée du Sud co-parrains. 700 millions de dollars mis sur la table. Séances en majorité virtuelles. La volonté de faire face à la montée des autoritarismes y est évidente. La Russie et sa guerre en Ukraine. La Chine. Mais pas seulement. Les démocraties elles-mêmes ne sont pas l’abri. Les Etats-Unis de Biden en sont un exemple. La réforme de la Justice en Israël en est un autre. Sommet symbole.
Charles III de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord est en Allemagne. Discours au Bundestag. Mise en garde face à la guerre russe. Protection de l’environnement (passion de Charles III). Rencontres avec Frank-Walter Steinmeier et Olaf Scholz. Rappel? La famille royale britannique a des racines allemandes. Ce qui n’empêchera pas deux Guerres mondiales. Un moment, le Royaume-Uni rejoindra l’Union européenne – dont l’Allemagne. Puis, « Brexit ». Charles III renoue. Symbole encore.
La Suisse d’Alain Berset et Viola Amherd y verra des signes. Car les démocraties, plutôt en recul face aux régimes autoritaires, ont besoin de renforts. L’OTAN et l’Union européenne en sont deux des pivots les mieux structurés. Or, la Suisse de Berset et Amherd, dans ses offres de rapprochement, n’est pas toujours limpide. Oui aux sanctions contre la Russie. Non aux réexportations d’armes et de munitions vers l’Ukraine. On peut faire mieux?