Défense forte – qui donne le tempo? Le chef de l’armée Thomas Süssli, le Conseil fédéral et le Parlement ont-ils des envies différentes? La guerre russe de Vladimir Poutine en Ukraine impose de nouvelles priorités. Thomas Süssli, lui, souhaite 13 milliards de francs pour l’armée jusqu’en 2031. Les plus gros montants se situeraient dans la communication, les transports de troupes protégés, les troupes au sol, le transport aérien, la défense aérienne (Tamedia).
Thomas Süssli met aussi l’accent sur les coopérations internationales. OTAN et Union européenne comprises. Instruction, entraînement, acquisitions. Nouvelles technologies. Numérisation. Robotique. Intelligence artificielle. Cyber-sécurité. Le Divisionnaire Alain Vuitel annonce 650 emplois. Cela dit, le Conseil fédéral, qui entend assainir les finances fédérales, voudrait étaler le programme vers 2035. Le Parlement devrait avoir le dernier mot.
Ce qui compte, face à la Russie de Poutine, c’est la coopération internationale. Seule l’OTAN dirigée par les Etats-Unis de Joe Biden fait le poids. Or, plusieurs conditions sont réunies. En 1996, la Suisse adhère au Partenariat pour la paix de l’OTAN. Adolf Ogi et Flavio Cotti au pouvoir. En 2001, le Peuple suisse approuve des coopérations en matière d’armement et d’instruction. Samuel Schmid au front. Aujourd’hui, Viola Amherd reprend le flambeau. Thomas Süssli idem. Alors?