12 septembre. La Constitution fédérale fête ses 175 ans et la naissance de la Suisse moderne. Trois versions se succèdent. 1848, 1874 et 1999. C’est une création à 4 Langues. Dans le premier Conseil fédéral déjà, le Parlement place le Vaudois Henri Druey et le Tessinois Stefano Franscini au côté des Alémaniques Jonas Furrer (Zurich), Ulrich Ochsenbein (Berne), Josef Munzinger (Soleure), Friedrich Frey-Herosé (Argovie), Wilhelm Matthias Näff (Saint-Gall). Guillaume-Henri Dufour, Général de la Guerre du Sonderbund et des années suivantes, vient de Genève. Sur 121 Sages, 76 sont Alémaniques, 36 Francophones, 8 Tessinois, 1 Romanche. Felix Calonder 1913-1920. Bien?
La Suisse à 4 Langues est récente. Ses débuts sont germanophones. 1481. Fribourg, Canton bilingue, entre dans l’ancienne Confédération. D’abord, il choisit l’allemand comme langue officielle. 1803. L’Acte de Médiation de Napoléon Bonaparte marque une étape décisive. Grisons, Tessin et Vaud arrivent au côté de Saint-Gall, Argovie, Thurgovie. La Suisse à 4 Langues est née. 1815. Le Congrès de Vienne consacre d’autres adhésions. Valais, Neuchâtel, Genève, Ancien-Evêché de Bâle. Ce n’est pas fini. 1938/1996. Romanche, langue nationale, officielle. 1939-1945. Henri Guisan, Vaudois, Général de la Guerre mondiale. 1971. Suffrage féminin. 1978/1979. Canton du Jura.
Il y a des surprises. En 1875-1881, le Neuchâtelois Numa Droz se retrouve seul Latin au Conseil fédéral. Mais, en 1917-1920, ils sont 4 Latins sur 7. Dont Giuseppe Motta. Felix Calonder, Camille Decoppet, Gustave Ador. Comme en 2023. Avec Alain Berset, Guy Parmelin, Ignazio Cassis, Elisabeth Baume-Schneider. Tout arrive?