Ah! La double majorité Peuple-Cantons? Faudra-t-il l’imposer – si les négociations aboutissent – au nouvel accord entre la Suisse et l’Union européenne? L’affaire divise (Tamedia). Un texte de l’Office fédéral de la Justice – Département du PSS Beat Jans – pencherait pour la majorité populaire simple. Mais Gouvernement et Parlement peuvent en décider autrement. Voyez le rejet en 1992 de l’Espace économique européen. Non des Cantons à 16 sur 23. Mais non du Peuple à 50,3%. Avec la majorité populaire simple, l’EEE aurait frôlé le succès. Avec la double majorité Peuple-Cantons, il n’avait aucune chance. Bref, aux partisans de l’Europe intégrée, la majorité populaire simple. Dont Romands et Bâlois. Aux adversaires, la double majorité Peuple-Cantons. Facile?
Ah! Les Conseillers fédéraux et Conseillères fédérales qui démissionnent en cours de Législature? Depuis 1919, Georg Lutz en repère 51 sur 73 (Tamedia). Le Centriste Gerhard Pfister veut freiner cela. Car ces départs prématurés peuvent troubler le processus démocratique. Exemple: les PDC Arnold Koller et Flavio Cotti en 1999. Epoque charnière. L’UDC – sous Christoph Blocher – est en passe de dépasser le PDC. Ce PDC tente de sauver ses deux sièges. Avec Ruth Metzler et Joseph Deiss, il réussit son coup. Mais échec en 2003. Blocher évince Ruth Metzler. 2007. Eveline Widmer-Schlumpf (UDC, puis PBD) évince le même Blocher. 2015. On normalise. Guy Parmelin rejoint Ueli Maurer. L’UDC tient ses 2 sièges. Aujourd’hui, Guy Parmelin et Albert Rösti. Mais quel spectacle?