Ursula von der Leyen. Roberta Metsola. Si près de la Suisse. Si loin aussi?

Ursula von der Leyen. La Présidente de la Commission européenne est réélue pour un nouveau mandat de 5 ans. Première femme. Chrétienne-Démocrate allemande. Score du Parlement européen: 401 contre 284, 15 abstentions, 7 nuls. Appui des trois grands groupes historiques situés entre centre-droit et centre-gauche (PPE, Socio-Démocrates, Libéraux). Clin d’oeil du côté des Verts. Extrêmes-droites tenues à distance. Amis complaisants du Russe Vladimir Poutine idem. La réélection de la Maltaise Roberta Metsola à la Présidence du Parlement confirme. Bref, les forces traditionnellement favorables à l’intégration de l’Europe restent au gouvernail.

Conséquence? L’Union européenne selon Ursula von der Leyen devrait avoir tout pour plaire à la Suisse de Viola Amherd. Mais elle n’y associe pas les extrêmes-droites. Giorgia Meloni peut-être. Victor Orban ou Marine Le Pen, plutôt pas. Sur ce point, la Suisse intègre plus. Ainsi, la Centriste Viola Amherd partage le pouvoir avec les PLR Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis, les PSS Elisabeth Baume-Schneider et Beat Jans, mais aussi avec les UDC Guy Parmelin et Albert Rösti.

En plus, l’Union européenne d’Ursula von der Leyen reste une Confédération d’Etats. Elle n’est pas devenue un Etat fédéral. La Défense, elle la délègue à l’OTAN. Donc, aux Etats-Unis. Face à la guerre russe en Ukraine, elle compte. Mais elle ne suffit pas. Ce qui n’empêche pas cette Union, dans ses relations avec la Suisse, d’être une partenaire particulièrement coriace.