Herbert Kickl. Le triomphateur des élections en Autriche, c’est lui. 29,2% des voix. FPÖ Parti de la Liberté. Extrême-droite la plus dure. Parle de déchéance et d’expulsion de non-Autrichiens. Hostile aux mesures anti-Covid et aux sanctions contre la Russie. Souhaite se faire appeler « Chancelier du Peuple » – comme le natif d’Autriche Adolf Hitler. Sera-t-il Chancelier? Personne ne semble vouloir gouverner avec lui. Cela pourrait se jouer avec d’autres. ÖVP Parti populaire du Chancelier sortant Karl Nehammer – 26,5%. Sociaux-Démocrates 21%. Libéraux NEOS 9%. Verts 8%. L’extrême droite est à la hausse dans d’autres pays d’Europe. Frères d’Italie de Giorgia Meloni en Italie (au pouvoir). Rassemblement national de Marine Le Pen en France. AFD d’Alice Weidel et Tilo Chrupalla en Allemagne. Entre autres.
En Suisse? L’UDC de Marcel Dettling, elle, siège au Conseil fédéral. Guy Parmelin et Albert Rösti. Son ancêtre le PAB-PAI y entre en 1929. Avec un siège sur sept. Depuis 2003/2015, avec deux. 27,9% des voix en 2023. De 4e, il devient 1er parti suisse. Sous l’influence de Christoph Blocher, l’UDC durcit le ton sur la souveraineté et l’immigration. Thèmes d’Herbert Kickl et de son FPÖ. Ils attirent probablement le même public. Mais le ton diffère. C’est déjà sensible chez les UDC les plus blochériens. Blocher lui-même. Ueli Maurer. C’est encore plus net chez Guy Parmelin et Albert Rösti – les Conseillers fédéraux UDC actuels. Ce qui n’empêche pas le Président Marcel Dettling de souhaiter un droit d’asile réservé aux seuls Européens. Où va Marcel Dettling?