Thomas Aeschi et Michael Graber. L’altercation. La plainte. Le lien UDC-Poutine.

UDC Thomas Aeschi et Michael Graber. Le Ministère public de la Confédération demande la levée de l’immunité parlementaire des deux Conseillers nationaux. Un Zougois, un Valaisan. Motif: l’altercation du 12 juin au Palais fédéral avec la Police fédérale. Visite du Président du Parlement ukrainien. La Police fédérale est chargée de sa sécurité. Ces élus refusent de se soumettre à ses injonctions. Empoignade. Plainte. Reproche est fait à Aeschi et Graber d’empêcher la Police fédérale d’accomplir un acte officiel. Procédure pénale. Affaire en mains de la Commission de l’immunité du Conseil national. Présomption d’innocence.

L’affaire pourrait éclairer la nature des relations entre certains UDC suisses et le Président russe Vladimir Poutine. Plusieurs prises de position de l’UDC coïncident avec les intérêts de Poutine dans sa guerre d’agression contre l’Ukraine. Refus du ralliement de la Suisse aux sanctions de l’Union européenne contre la Russie de Poutine. Lancement d’une initiative sur la neutralité excluant pareil ralliement et de telles sanctions. Refus apparent de faire la différence entre l’agresseur russe et l’agressé ukrainien. L’attitude d’Aeschi et Graber lors de l’altercation pourrait en dire plus.

Thomas Aeschi préside le groupe parlementaire UDC. En 2015, il est candidat au Conseil fédéral. Alors, le Parlement lui préfère Guy Parmelin. Parcours.