Partis: Sommaruga, Leuthard, Widmer-Schlumpf et Cie les font-ils gagner?

Elections 2015 : les Conseillers fédéraux feront-ils gagner leurs partis ? Les socialistes, avec la présidente Simonetta Sommaruga, ont un avantage. Alain Berset est bien perçu. La PDC Doris Leuthard (très populaire) et la PBD Eveline Widmer-Schlumpf offrent-elles des assurances ? Le duo libéral-radical – belle présidence 2014 pour Didier Burkhalter, bilan différencié pour Johann Schneider-Ammann – sera-t-il un moteur ? Et l’UDC Ueli Maurer ? Cela dit, aucun Sage ne suscite un rejet massif

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Conseil fédéral de Centre-Gauche depuis 7 ans? Darbellay et Levrat au filet.

Le Conseil fédéral, depuis sept ans, est-il de Centre-Gauche ? A droite, certains y croient. Au centre et à gauche, on est partagé. Vrai : ce sont surtout des acteurs du centre et de gauche qui souhaitent le maintien, en 2015, de l’équilibre actuel (« SonntagsBlick » du 9 novembre). Ecoutez Christophe Darbellay (PDC) ou Christian Levrat (socialiste). En clair, Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Doris Leuthard et Eveline Widmer-Schlumpf – 2 socialistes, 1 PDC, 1 PBD – formeraient cette majorité de centre-gauche. Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann et Ueli Maurer – 2 libéraux-radicaux, 1 UDC – formeraient, eux, la minorité de droite. Admettons

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L’UDC de Brunner et les libéraux-radicaux de Müller troublent 2015. Qui se trompe?

Fléchira-t-elle ? Grandira-t-elle ? Le destin de l’UDC de Toni Brunner aux élections fédérales de 2015 trouble les indices. Pour un sondage (GFS-SSR du 3 octobre), le premier parti suisse recule de 26,6% des voix en 2011 à 24,6%. Mais, selon des élections cantonales (« Neue Zürcher Zeitung » du 7 octobre), il se relance. Chez les libéraux-radicaux de Philipp Müller, c’est le contraire (de 15,1% à 15,8% de voix, élections cantonales moins nettes). Qui se trompe

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Christine Bussat! Jacques Neirynck! Le PBD d’Eveline Widmer-Schlumpf frémit.

Il attire, le Parti bourgeois démocratique (PBD) de la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf ! Christine Bussat, fondatrice de « Marche Blanche », adhère au PBD vaudois. Ses deux initiatives anti-pédophiles – victorieuses en 2008 et 2014 – sont des chocs. Elle n’a encore rien décidé pour les élections de 2015. Jacques Neirynck, en conflit avec le PDC vaudois, voudrait se présenter pour le Conseil des Etats avec le PBD. A 83 ans, Neirynck est une figure originale. Professeur, écrivain, grand érudit, il siège près de 12 ans au Conseil national. La collaboration entamée entre PBD et PDC faciliterait-elle ce transfert ? A vérifier

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Maurer et Schneider-Ammann vont-ils se sauver? En tout cas, tous se battent.

Elections 2015 ! Le Parlement réélira-t-il les sept Conseillers fédéraux ? Sûr : les sept se battent. Voyez le libéral-radical Johann Schneider-Ammann (Economie, Formation et Recherche). Lui veut pousser les femmes à entrer davantage dans le marché du travail. Il mise sur des incitations fiscales, des mesures sur les crèches, l’engagement des patrons, etc. Prenez l’UDC Ueli Maurer (Défense). Après le refus des avions Gripen, il lance : une armée de 100.000 personnes, un crédit de 19,5 milliards de francs pour 2017-2020, des drones de reconnaissance et un nouveau système de défense sol-air, des avions vers 2025, etc. Et ce n’est pas tout

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Brunner et Blocher contre l’isolement? Entre "milieu" et "droite", un tourbillon!

Elections fédérales 2015 : tout se complique entre les partis « du milieu » et « de droite ». Très à droite, l’UDC de Toni Brunner et Christoph Blocher, en annonçant deux initiatives contre l’asile et le droit international, crée un choc. Pour éviter l’isolement, Brunner étend son offre d’alliance des libéraux-radicaux de Philipp Müller aux Verts libéraux de Martin Bäumle. Mais, en même temps, il n’exclut pas d’attaquer l’un des sièges libéraux-radicaux du Conseil fédéral. A l’opposé, Martin Landolt, président du Parti bourgeois démocratique (PBD), conteste la participation même de l’UDC à l’Exécutif (« Schweiz am Sonntag » et « SonntagsZeitung » du 24 août, « Blick » du 23). Seul le front commun entre le PBD et le PDC de Christophe Darbellay paraît sûr. Tourbillon

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Verts libéraux: mieux que le PBD? UDC: reprise aussi sans Blocher?

L’UDC de Christoph Blocher – malgré la sortie du Parlement de son inspirateur – confirmera-t-elle sa première place aux élections fédérales de 2015? Pour elle, les élections cantonales du début 2014 se passent bien (SDA-ATS, 3 juin). Elle gagne dans trois cantons (Obwald, Berne, Grisons), perd dans un autre (Nidwald), reste stable ailleurs (Glaris). Ce serait donc une vraie reprise. En 2007, l’éviction de Blocher du Conseil fédéral marque un coup d’arrêt. L’UDC se tasse (28,9% des voix en 2007, 26,6% en 2011). Après, elle subit des reculs dans certains cantons, mais engrange des gains dans d’autres. En quittant le Parlement, Blocher compromet-il cette reprise ? A voir

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A la hausse, l’UDC de Blocher et le Tessin? A la baisse, Schneider-Ammann?

Qui profite du succès de l’initiative «contre l’immigration de masse»? C’est d’abord l’UDC de Christoph Blocher. Certains rêvent de son déclin. En 2007, Blocher est évincé du Conseil fédéral. Entre 2007 et 2011, l’UDC recule (de 28,9% à 26,6% des voix). Elle perd des élections cantonales, en gagne d’autres. Avec l’initiative, elle se renforce pour 2015. Le parti blochérien – représenté par le seul Ueli Maurer – y réclamera son deuxième siège au Conseil fédéral avec une véhémence accrue. Ses chances s’améliorent

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Sages en fête. Leuthard, Widmer-Schlumpf et Sommaruga en tête. Et les partis?

Etonnant? Les sept Conseillers fédéraux sont jugés crédibles par une majorité de Suissesses et de Suisses (sondage GFS-SSR du 27 septembre).

Les trois femmes reprennent la tête: Doris Leuthard (PDC, 71%), Eveline Widmer-Schlumpf (PBD, 65%) et Simonetta Sommaruga (socialiste, 63%). Or, toutes trois pilotent des dossiers épineux: sortie de l’énergie nucléaire; évasion fiscale et secret bancaire; asile et migration. Pas vraiment des cadeaux.

Cela dit, les quatre hommes s’en sortent bien: Ueli Maurer (UDC, 62%), Didier Burkhalter (libéral-radical, 62% aussi), Alain Berset (socialiste, 59%), Johann Schneider-Ammann (libéral-radical, 52%). Leurs mandats ne sont pas légers non plus. Voyez les avions Gripen du président Maurer (qui s’affermit), les négociations Suisse-Europe de Burkhalter, les réformes sociales de Berset, les résistances à l’accord Suisse-Chine pour Schneider-Ammann. Enfin, le travail du Collège rallie une majorité (64%). Exploit

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