JO et droits en Chine: Manon Schick, d’Amnesty International, fait pression

Manon Schick – porte-parole d’Amnesty International pour la Suisse – reste debout. Avec d’autres, elle se bat pour que les Jeux olympiques de Pékin et leurs fastes ne fassent pas oublier les violations des droits humains dont le régime au pouvoir se rend coupable au Tibet et ailleurs. Tout comme Reporters sans frontières, Amnesty International joue là un rôle très en vue. Ils réussissent même à contraindre le pouvoir chinois à rendre à nouveau accessibles certains sites Internet (mais pas tous)

Tout cela n’empêche pas le président de la Confédération Pascal Couchepin de se rendre à la cérémonie d’ouverture. Les chefs d’Etats et de gouvernements du monde occidental ne suivent pas de ligne uniforme. Si l’Américain George W. Bush et le Français Nicolas Sarkozy font le déplacement, d’autres comme le Britannique Gordon Brown et l’Allemande Angela Merkel s’abstiennent. Cela dit, le président Couchepin, lors de ses entretiens avec des responsables chinois, assure revenir régulièrement sur la question des droits humains. C’est aussi un bon point pour Manon Schick et Amnesty International.

Née en 1974, Manon Schick possède déjà un riche parcours. Elle entre en journalisme, fait des études de Lettres, voyage en Colombie, travaille avec les Brigades de paix internationales, devient porte-parole d’Amnesty, se concentre sur les droits humains en Chine (voir aussi « 24 Heures » des 30 avril / 1er mai). A l’aise face aux médias, elle sait faire passer son message avec netteté et clarté. Pour la cause des droits humains, toujours en chantier, c’est bien ce qu’il faut.

Plus d’informations sur:

www.amnesty.ch/fr